samedi 8 février 2014



Le réel demeure incontestablement plus surprenant, plus mystérieux que le monde virtuel que nous bricolons. Plutôt que de les opposer, nous gagnerons beaucoup à conjuguer le réel et le virtuel comme deux mythes qui se complètent nécessairement, jusqu’à créer une nouvelle réalité où nous allons vivre désormais. Un nouveau naturalisme à explorer pour les artistes et les philosophes, car il ne sera plus jamais le même. Nouveau bien qu’il ressemble plus à celui des sociétés que nous avons appelées «primitives» qu’au réalisme que nous avons inventé à la Renaissance et que nous appelions encore tout récemment «la modernité».