Le réel demeure incontestablement
plus surprenant, plus mystérieux que le monde virtuel que nous bricolons. Plutôt
que de les opposer, nous gagnerons beaucoup à conjuguer le réel et le virtuel
comme deux mythes qui se complètent nécessairement, jusqu’à créer une nouvelle réalité où nous allons vivre
désormais. Un nouveau naturalisme à
explorer pour les artistes et les philosophes, car il ne sera plus jamais le même.
Nouveau bien qu’il ressemble plus à
celui des sociétés que nous avons appelées «primitives» qu’au réalisme que nous
avons inventé à la Renaissance et que nous appelions encore tout récemment «la
modernité».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire